47°23'25.2'N 0°41'19.8"E

Les Affluents

Mimant l'implantation des constructions résidentielles du quartier, le projet des Affluents propose d'en augmenter la densité en aménageant deux maisons individuelles groupées sur le site d'un ancien abattoir. Soucieuses d'optimiser l'espace disponible, les deux habitations refusent l'idée d'un front urbain bâti et se développent perpendiculairement à la rue. Cette implantation, qui maximise les apports solaires et propose de vastes jardins, met également en valeur les murs de soutènement en moellons de la digue qui protège le quartier des crues de la Loire. Témoins des évolutions de cette partie de la ville, ces murs sont libérés de toutes constructions et se présentent comme des éléments fondateurs du projet.

Intensifier un ancien site industriel

La situation de l'ancien abattoir au coeur d'un quartier résidentiel intense invite à imaginer sa reconversion. Si les éléments bâtis qui occupent le site ne peuvent être préservés en raison de leur état structurel, le projet s'intéresse aux hauts murs de soutènement périphériques qui présentent de nombreuses traces de cette activité artisanale. Le nouveau bâtiment choisi en effet de ne pas s'appuyer sur ces murs mais aménage des interstices qui constitueront les espaces extérieurs des deux logements.
Localisation
La Riche (37)
Programme
Deux maisons individuelles groupées
Client
Roma immobilier
Surface
350 m2
Statut
En développement
Budget
200 000 €
Equipe
hethos - architecte mandataire Oze creative - perspectiviste
La décision d’implanter la construction perpendiculairement à la rue est à la fois guidée par une volonté d’intégrer l’opération dans son tissu urbain, mais également par une recherche des meilleures orientations. La construction prend alors la forme d’une longère qui abrite deux maisons individuelles ouvertes sur des jardins bordés de hauts murs en moellons. Soutènements de la digue qui protège le quartier des crues de la Loire, ces murs sont une opportunité de révéler une infrastructure primordiale pour la ville.
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La nouvelle construction en bois joue sur sa cohabitation avec ces murs pour créer des interstices dont le gabarit permettra d’aménager des jardins ou des patios. La multiplication de ces espaces libres offre des orientations variées au espaces intérieurs et détourne la mono-orientation traditionnelle des longères. Les espaces traversants ainsi créés permettent d’envisager une ventilation naturelle et une optimisation des apports solaires.
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L'implantation de la construction perpendiculairement à la rue permet de créer un front urbain qui alterne architecture et végétation, puisque les jardins des habitations longent l'espace public. Ces jardins améliorent considérablement la perméabilité des sols puisque l'intégralité de la parcelle occupée par l'abattoir était bitumée.
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Si la volumétrie du projet mime celles des bâtiments voisins, leur composition diffère. Soutenue par une ossature bois et recouverte d'un bardage douglas, la construction limite son impact environnemental et refuse l'utilisation du béton, que l'on trouve sur la plupart des habitations du quartier. La multiplication des ouvertures est également liée à une volonté de proposer des ouvertures traversantes aux pièces principales afin de faciliter la ventilation naturelle des logements.
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L’opération laisse une place importante à la voiture pour respecter la réglementation en vigueur, mais des espaces sont aménagés pour les stationnement des deux roues. La proximité aux commerces et au centre-ville permet en effet d’imaginer un usage très ponctuel de l’automobile. Cette logique est prolongée par l’aménagement de paliers confortables qui permettront d’aménager des espaces de télétravail sans avoir d’impact sur le nombre de chambres proposées par le logement.
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